8 décembre – Député Coronado - Non
au déconventionnement du Lycée Franco-Mexicain
http://sergiocoronado.fr/2013/12/non-au-deconventionnement-du-lycee-franco-mexicain/
La France possède un réseau culturel et éducatif unique au monde.
Son réseau scolaire est présent dans 130 pays, à travers 488
établissements et scolarise 320000 élèves. En Amérique latine, les
lycées Français participent au rayonnement de notre pays, à la diffusion
de la langue française. Ils permettent aux familles de scolariser leurs
enfants dans un système pédagogique Français. Le Lycée Franco-Mexicain
(LFM) est un des Lycées français les plus importants du continent, il
est un vecteur des relations anciennes, et redevenues étroites, entre le
Mexique et la France.
Le LFM est un lycée conventionné avec l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Les établissements «conventionnés» sont gérés par des associations de droit privé, français ou étranger, et ont passé une convention administrative, financière et pédagogique avec l’AEFE. Cette convention porte notamment sur les conditions d’affectation et de rémunération d’agents titulaires de l’Éducation nationale et sur l’attribution de subventions. Ces établissements entretiennent avec l’AEFE un dialogue de gestion constant. La convention permet à l’établissement de bénéficier d’un encadrement pédagogique lui assurant une qualité de formation et un enseignement selon les normes françaises.
Le 11 novembre dernier, le Conseil d’administration du Lycée franco-mexicain (LFM), sous la présidence de Claude Lebrun, a décidé de “déconventionner” le LFM à partir de la rentrée de septembre 2014, c’est à dire de rompre le contrat de conventionnement renouvelé en 2002 avec l’AEFE. Cette décision soulève émotion et inquiétude dans toute la communauté scolaire.
La convention garantit pour les élèves et leurs familles, ainsi que pour les enseignants, des normes de fonctionnement et une orientation pédagogique aussi proches que possible de l’école de la République française. En cas d’homologation, l’établissement garderait certes un lien, mais beaucoup plus lâche, avec l’AEFE. Par ailleurs, ce statut n’est pas automatique, il dépend du Ministère français des Affaires étrangères.
A l’heure qu’il est, l’AEFE ne souhaite absolument pas ce déconventionnement, mais ne pourrait s’y opposer si le Conseil d’administration du Lycée maintenait sa décision.
Alerté il y plusieurs mois par des enseignants, des parents d’élèves de la dégradation du climat dans l’établissement et d’un possible projet de déconventionnement, j’ai demandé rendez-vous la Directrice de l’AEFE, Mme Farnaud-Defromont, ainsi qu’à la Ministre déléguée chargée des Français de l’étranger, Mme Hélène Conway Mouret. Dans les deux cas, j’ai pu faire part de la grande inquiétude de la communauté scolaire et plus largement de la communauté française de Mexico. J’ai également alerté le cabinet du Ministère des Affaires étrangères. A chaque fois, il m’a été confirmé la volonté de la France de voir le LFM rester dans le cadre de la convention. Mme Farnaud-Defromont, Directrice de l’AEFE, m’a tenu informé des démarches et de la stratégie de l’AEFE et notamment de la mission confiée au Directeur adjoint de l’Agence M. Boasson, qui avait pour objectif de réaffirmer le souhait de l’AEFE de voir le LFM rester dans le cadre de la convention.
La France reste attachée au maintien de la convention actuelle liant le Lycée franco-mexicain de Mexico à l’Agence pour l’enseignement du français à l’Etranger (AEFE), a fait savoir le Ministère français des Affaires étrangères. « Le maintien de la convention actuelle reste la meilleure option pour le lycée, pour ses élèves et leurs familles et pour ses personnels », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay Romain Nadal, lors d’un point presse.
Avec mon collègue Jean-Yves Leconte, sénateur des Français de l’étranger, nous avons obtenu également un entretien avec son Excellence Agustín García López-Loaeza pour évoquer la situation du Lycée qui occupe une place centrale dans la vie de la communauté française de Mexico et dans les relations entre nos deux pays.
La décision de déconventionnement prise par le Conseil d’administration est une grave erreur. Il me semble qu’une telle décision n’a pas pris en compte plusieurs éléments d’une très grande importance:
- la possibilité ou non d’obtenir des détachements de titulaires de l’Éducation Nationale garants de la qualité pédagogique et de l’homologation de l’établissement
- la viabilité financière du projet
- l’impact sur les frais de scolarité des familles
- les conditions matérielles proposées aux personnels souhaitant travailler au lycée
Des réunions de concertation sont prévues ; espérons qu’elles permettront d’aboutir à la solution la meilleure dans l’intérêt des familles et des personnels.
Par ailleurs, le déconventionnement du lycée franco-mexicain serait un très mauvais signal à la veille de la mise en place d’une nouvelle dynamique dans les relations bilatérales entre la France et le Mexique. Dans tous les cas, un déconventionnement ouvrirait une période d’incertitude pour l’ensemble des familles et pour celles et ceux qui sont attachés aux relations entre la France et le Mexique, dont le LFM est un des symboles.
C’est pour apporter un soutien à la communauté scolaire du LFM que je serai Mardi 10 décembre, pour rappeler la position de la France sur le déconventionnement et voir si le dialogue est toujours possible avec les responsables du Lycée.
Le LFM est un lycée conventionné avec l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Les établissements «conventionnés» sont gérés par des associations de droit privé, français ou étranger, et ont passé une convention administrative, financière et pédagogique avec l’AEFE. Cette convention porte notamment sur les conditions d’affectation et de rémunération d’agents titulaires de l’Éducation nationale et sur l’attribution de subventions. Ces établissements entretiennent avec l’AEFE un dialogue de gestion constant. La convention permet à l’établissement de bénéficier d’un encadrement pédagogique lui assurant une qualité de formation et un enseignement selon les normes françaises.
Le 11 novembre dernier, le Conseil d’administration du Lycée franco-mexicain (LFM), sous la présidence de Claude Lebrun, a décidé de “déconventionner” le LFM à partir de la rentrée de septembre 2014, c’est à dire de rompre le contrat de conventionnement renouvelé en 2002 avec l’AEFE. Cette décision soulève émotion et inquiétude dans toute la communauté scolaire.
La convention garantit pour les élèves et leurs familles, ainsi que pour les enseignants, des normes de fonctionnement et une orientation pédagogique aussi proches que possible de l’école de la République française. En cas d’homologation, l’établissement garderait certes un lien, mais beaucoup plus lâche, avec l’AEFE. Par ailleurs, ce statut n’est pas automatique, il dépend du Ministère français des Affaires étrangères.
A l’heure qu’il est, l’AEFE ne souhaite absolument pas ce déconventionnement, mais ne pourrait s’y opposer si le Conseil d’administration du Lycée maintenait sa décision.
Alerté il y plusieurs mois par des enseignants, des parents d’élèves de la dégradation du climat dans l’établissement et d’un possible projet de déconventionnement, j’ai demandé rendez-vous la Directrice de l’AEFE, Mme Farnaud-Defromont, ainsi qu’à la Ministre déléguée chargée des Français de l’étranger, Mme Hélène Conway Mouret. Dans les deux cas, j’ai pu faire part de la grande inquiétude de la communauté scolaire et plus largement de la communauté française de Mexico. J’ai également alerté le cabinet du Ministère des Affaires étrangères. A chaque fois, il m’a été confirmé la volonté de la France de voir le LFM rester dans le cadre de la convention. Mme Farnaud-Defromont, Directrice de l’AEFE, m’a tenu informé des démarches et de la stratégie de l’AEFE et notamment de la mission confiée au Directeur adjoint de l’Agence M. Boasson, qui avait pour objectif de réaffirmer le souhait de l’AEFE de voir le LFM rester dans le cadre de la convention.
La France reste attachée au maintien de la convention actuelle liant le Lycée franco-mexicain de Mexico à l’Agence pour l’enseignement du français à l’Etranger (AEFE), a fait savoir le Ministère français des Affaires étrangères. « Le maintien de la convention actuelle reste la meilleure option pour le lycée, pour ses élèves et leurs familles et pour ses personnels », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay Romain Nadal, lors d’un point presse.
Avec mon collègue Jean-Yves Leconte, sénateur des Français de l’étranger, nous avons obtenu également un entretien avec son Excellence Agustín García López-Loaeza pour évoquer la situation du Lycée qui occupe une place centrale dans la vie de la communauté française de Mexico et dans les relations entre nos deux pays.
La décision de déconventionnement prise par le Conseil d’administration est une grave erreur. Il me semble qu’une telle décision n’a pas pris en compte plusieurs éléments d’une très grande importance:
- la possibilité ou non d’obtenir des détachements de titulaires de l’Éducation Nationale garants de la qualité pédagogique et de l’homologation de l’établissement
- la viabilité financière du projet
- l’impact sur les frais de scolarité des familles
- les conditions matérielles proposées aux personnels souhaitant travailler au lycée
Des réunions de concertation sont prévues ; espérons qu’elles permettront d’aboutir à la solution la meilleure dans l’intérêt des familles et des personnels.
Par ailleurs, le déconventionnement du lycée franco-mexicain serait un très mauvais signal à la veille de la mise en place d’une nouvelle dynamique dans les relations bilatérales entre la France et le Mexique. Dans tous les cas, un déconventionnement ouvrirait une période d’incertitude pour l’ensemble des familles et pour celles et ceux qui sont attachés aux relations entre la France et le Mexique, dont le LFM est un des symboles.
C’est pour apporter un soutien à la communauté scolaire du LFM que je serai Mardi 10 décembre, pour rappeler la position de la France sur le déconventionnement et voir si le dialogue est toujours possible avec les responsables du Lycée.